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Définitions Web
- Marrakech, surnommée la Perle du Sud ou Porte du Sud et la Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas. La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, roi de la dynastie berbère des Almoravides. ...http://fr.wikipedia.org/wiki/Marrakech
Marrakech la Juive par le Dr Arrik Delouya
«Marrakech»
article en Hébreu de David Elmoznino
Traduction de l’Hébreu en Français par Rony Ruimy
Marrakech, (en Arabe : Marrakiš) ville saharienne, campe au pied des cimes montagneuses du Haut Atlas, à l'orée du désert au sud-ouest du Maroc. La ville compte un bon million d'âmes d'origine berbère pour la plupart. En langue berbère, les mots mur et akuch signifient "La Ville de Dieu" ; c'est l'une des explications avancées et que l'on pourrait retenir quant à l'origine et l'étymologie de son nom.
La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tashfin et devint rapidement sous son impulsion, un carrefour commercial important, tissant des liens étroits entre les villes côtières marocaines le long du littoral atlantique, l'Andalousie et "l'Afrique noire". La ville de Marrakech fut pendant de longs siècles capitale impériale marocaine et, pour cette raison, on la considérait comme un Maroc en miniature.
Yussuf Ibn Tashfine fortifia la ville naissante en dressant des remparts, il érigea mosquées et bâtiments publics, influant nettement sur le caractère nomade de sa tribu. En l'an 1072 Marrakech était déjà une ville en pleine croissance et Ibn Tashfine y régnait en maître incontesté. Durant les trente-sept années de son règne, le monarque fit de Marrakech un centre commercial important doté d'une puissante infrastructure agricole renforcée par la pose d'un réseau d'irrigation savant encore en partie utilisé de nos jours, assurant fructification et fertilité de vastes plaines et champs agraires.
Surnommée "Al Hamra", "La Rouge", en raison de la couleur rose-rouge typique couvrant les monuments de la ville ainsi que bâtiments anciens et modernes, Marrakech est inscrite depuis 1985 par l'UNESCO en tant que site faisant partie du Patrimoine mondial. La ville est envahie chaque année par de nombreux touristes et fut même baptisée le "Paris Marocain" en regard de ses nombreuses petites perles architecturales. La vieille ville est réputée pour ses dédales de petites ruelles et venelles, ses artères animées et ses souks bigarrés.
À la différence de Rabat, la capitale politique et de Casablanca, la capitale économique, Marrakech est la capitale historique et culturelle du Maroc. Tous les soirs, au crépuscule, des centaines de colporteurs, de vendeurs et de marchands s'y rassemblent. Conteurs, bonimenteurs, guérisseurs, magiciens, souffleurs de feu, danseurs, bateleurs, charmeurs de serpents, comédiens, acteurs, artistes populaires et bien d'autres animent les lieux, enveloppés d'une épaisse fumée montant des dizaines d'échoppes de restauration et du grill planté en plein centre de l'ancienne médina. "Djama'-El-Fna", La Grande Place, en son coeur, s'illumine d'une multitude de petites lumières et se transforme en centre d'attraction irrésistible, drainant habitants de la cité, ressortissants de bourgades environnantes et touristes passionnés par les orateurs aux dons de conteurs intarissables.
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Les Juifs de Marrakech
par David Elmoznino
Traduction de l’Hébreu en Français par Rony Ruimy
En l'an 1492, lorsque la marée humaine de Juifs expulsés d'Espagne submergea les pays d'Afrique du Nord, ses vagues atteignirent une ville de Marrakech alors en pleine expansion et appelée à devenir la capitale de la dynastie Saadienne. Le sultan lança un appel aux Juifs les invitant à venir s'y installer et c'est alors que le Mellah juif fut édifié. La plupart des habitations du Mellah ont été construites autour d'une cour intérieure. Les Juifs s'occupaient essentiellement de commerce. Dans le passé, les maisons du Mellah étaient chaulées de bleu et de blanc. Elles étaient propres et étincelantes. Il subsiste encore aujourd'hui au Mellah un portail couleur verte portant le nom de Rabbi Haim Ben Attar.
Actuellement l'exode a touché une grande partie de la population juive de Marrakech. Les derniers Juifs qui y demeurent encore sont très âgés, nécessiteux et ne survivent que grâce à la générosité et aux dons de la communauté juive de Casablanca.
Lorsque les Juifs expulsés d'Espagne arrivèrent à Marrakech et firent la demande aux Toshavim, les résidents, de prier dans leur synagogue, celle qui portait le nom de Rabbi Mordechai Ben Attar dans l'ancien Mellah de Marrakech, leur requête fut rejetée par les Juifs autochtones, ces derniers arguant la pratique d'un style liturgique différent.
Après de nombreuses frictions entre les deux parties, les expulsés, avec à leur tête Rabbi Yitzhak Delouya, édifièrent leur propre synagogue et furent surnommés les Mégorashim "les Éxpulsés" ou les Mitvadlim "Les Séparés, les Dissidents".
La synagogue "Slat El Azama" fait partie d'un ensemble de bâtiments élevés autour d'une grande cour centrale, réservant à l'étage au-dessus du lieu du culte, une Yéshiva, des salles de classe où l'on prodiguait aux enfants l'enseignement de la Torah. Actuellement la maison est habitée par une famille musulmane à laquelle la garde des lieux a été confiée. La grande cour et l'une de ses ailes est occupée par la synagogue, somptueuse et spacieuse, soigneusement entretenue et munie de tous les objets de culte indispensables à une synagogue de style oriental.
"Slat El Azama" qui fut érigée en 1492, à l'époque de l'expulsion des Juifs d'Espagne, est considérée parmi les Juifs de Marrakech comme la plus ancienne des synagogues, celle dont le nom veut dire : la synagogue des Dissidents.
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Dr. Arrik Delouya, descendant direct de Rabbi Yitzhak Delouya ne cesse actuellement de déployer de grands efforts en vue d'assurer la conservation de tous les sites juifs encore existants à Marrakech.
La Slat el Azama, synagogue située au Mellah de Marrakech et le Mellah de Marrakech
par Arrik Delouya
Une des trois synagogues opérationnelles à Marrakech est la «Slat el Azama» située au cœur du Mellah. Un office a lieu chaque jour pour la prière du matin et un important office le Shabbat pour Shahrit, Les officiants sont les frères David et Itzhak Ohayon en collaboration avec le Rabbin Moshé Gabbay et Jacky Kadoch, président de la communauté juive locale de Marrakech.
La seconde synagogue est baptisée au nom de « Pinhas Cohen » située dans le quartier d’Arset el Maach à la sortie du Mellah après les « Touaregs. L’office Arvit est l’unique qui a lieu dans cette « Maison » restaurée.
Enfin, la troisième celle de « Beth El » crée par Henri Cadoch Z »al, le père de Jacky, située au Guéliz face au Centre Américain ouverte surtout le shabbat et les jours de fête et animée par le Rabbin Moshé Gabbay.
La Slat el Azama est la plus ancienne des synagogues, crée dès 1495 après l’expulsion des juifs d’Espagne du temps de l’Inquisition.
Certains racontent que dans le vieux Mellah, la première synagogue fut bâtie par le Rabbin Mordekhai Ben-Attar.
La population Juive de Marrakech
Composition de cette population Juive: 135 âmes juives vivant encore à ce jour à Marrakech. 50 % de la population a plus de 70 ans. 10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive. 30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes. Enfin, 60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.
Voici un texte de notre ami Joseph Dadia (et Coll.), Président-fondateur de l’"association des Juifs originaires de Marrakech" où il nous livre une description et une illustration de Marrakech, de son Mellah et de ses Juifs d’autrefois, à son image, claire et transparente parue à Paris, le 18 Novembre 1990 dans: "Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, pp. 107-110.
"Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps immémoriaux.
Aghmat a eu son époque de splendeur et elle fut la résidence des rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.
Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui continuaient à vivre à Aghmat-Ourika, à 40 Km au Sud-Est de la ville. Ils étaient autorisés à y pénétrer le jour pour leurs affaires personnelles et commerciales, mais ne pouvaient y passer la nuit. Avec l'avènement d'une nouvelle dynastie au Maroc, celle des Chérifs Sâdiens, Marrakech était devenue la Capitale de l'Empire. . Elle reçut un nombre de réfugiés Juifs d'Espagne et de Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tout ce monde s'était installé dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochabim), continuant de vivre par petits groupes épars au milieu des Musulmans. Puis, il semble que Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin se soient pour la plupart groupés dans un seul quartier, celui de Mouassine. " Le quartier des Juifs , nous dit Marmol, était autrefois au milieu de la ville, en un lieu où il y a plus de trois mille maisons ", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.
Les Juifs de Marrakech, à cause du scandale provoqué par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, quittèrent le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat, afin qu'ils fussent séparés des Muslmans, en un quartier fermé de tous côtés de muraille, sans avoir qu'une porte qui va à la ville, et une autre petite qui répond à leur cimetière, et dans cette enceinte sont bâties plusieurs maisons et synagogues.
Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (pour la tradition orale 1577 / 5317). C'est le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah qui les réunit tous dans le Mellah, qui existe encore de nos jours sous le nom de Hay Salam (habité par des Musulmans), à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. En ces temps là, le Mellah était un beau quartier avec de belles maisons et des jardins, un quartier vaste et agréable, où les marchands chrétiens n'obtenaient même pas l'autorisation de s'établir. Mais tous les Agents et Ambassadeurs des Princes étrangers pouvaient y habiter. D'après la tradition, rapportée par José Benech, le Grand Rabbin de la Communauté emmura dans la porte de la nouvelle Cité un parchemin sur lequel il avait écrit une prière.
Le Mellah de Marrakech fut jusqu'en 1936 le plus important du Maroc, avec une population juive de 50 307 habitants au 1° Mars 1947.
Le Mellah est un quadrilatère de 18 ha avec fondouks, synagogues et rues commerçantes. Il s'étire en deux longues rues coupées de quelques transversales. Vers la fin du xix° Siècle, les deux extrémités du Mellah englobèrent vers l'Ouest un ancien terrain vague, sur lequel a été édifié le Mellah Djedid, jouxtant l'arcade de vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et vers l'Est, le jardin potager de Djnan-El-Afia (pour une grande partie devint la quartier de la Bhira), dans le voisinage du Cimetière antique.
En 1935, le Mellah déborda et absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses quartiers jusqu'en Médina. Un pas de plus et les familles aisées s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz "
C’est ce Mellah de Marrakech vidé aujourd’hui de ses juifs et se transformant en maisons Riads somptueuses qui est en mutation. La mémoire de ses habitants ayant atteint le pic des 50 307 habitants en 1947 a été complètement emportée en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Il ne reste que 175 âmes juives à ce jour à Marrakech et nous avons le nouveau devoir de mémoire de les interviewer pour aligner leurs sentiments et leurs derniers souvenirs racontés.
…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive de Maroc ". Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :
" Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "de Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire de Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire de Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. A Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison où j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva à Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".
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